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Nicolas Radisson : "Je crois en Dieu parce que je crois en l’Homme"

Scout depuis l’âge de 7 ans, Nicolas en a aujourd’hui 27. Il coordonne l’intermouvement et la spiritualité pour l’association « les Scouts et guides de France » en Franche-Comté et Auvergne-Rhône-Alpes. Son rôle est de créer des liens avec les dix associations de scoutisme reconnues en France. Pour la Fête des Lumières, il coordonne toute l’équipe des scouts afin d’assurer la sécurité lors de la procession du 8 décembre. Il s'occupe également de filtrer l’entrée de la messe réservée aux jeunes. Souriant, cet homme aux cheveux bruns s’assoit pour nous raconter son parcours.

Tout au long de l’année, il organise des évènements dont la messe du 8 décembre. Ce soir-là, il fera partie des 200 scouts mobilisés. Souriant, le jeune homme s’installe et nous raconte son parcours.


Au départ, rejoindre les scouts, c’était l’idée de ses parents, eux-mêmes scouts et catholiques. « Je n’ai pas eu le choix », dit-il en rigolant. Initié à l’âge de 7 ans, il prend goût au scoutisme quelques années plus tard : « on faisait des choses qu’on ne faisait pas ailleurs, on construisait des maisons en bois, on était en autonomie totale ».

"Il n’avait plus foi en lui et donc plus foi en Dieu"

À l’adolescence, Nicolas met la religion de côté. « Dieu ? Moins on m’en parlait, mieux je me portais », nous apprend-il. À ce moment-là, il se trouve en classe de seconde et arrête l’école. Intéressé par la pyrotechnique et les jongleries, il se rend régulièrement à des « soirées feux » organisées sur la place Bellecour. Appréciant l’ambiance qui y régnait, Nicolas rentrait seulement deux nuits par semaine chez ses parents passant tout le reste du temps dehors, avec ses amis.


Aider les autres pour retrouver sa foi Il n’avait plus foi en lui et donc plus foi en Dieu. « Quand on passe tout son temps dans la rue et qu’on ne va pas à l’école, la société nous fait comprendre qu’on sert à rien » explique Nicolas. Un été alors qu’il se trouve dans un camp scout pendant trois semaines, c’est le déclic. Il fait une rencontre indirecte avec Dieu.

"Il y a deux choses dans lesquelles je me dis que Dieu existe : mes enfants et la nature"

Au moment de la promesse, engagement fort que les scouts font tous les trois ans, un aumônier s’approche de lui. Il lui propose de venir faire l’animation dans le centre d’accueil pour jeunes qu’il a ouvert à Val Docco. Nicolas accepte et y travaille pendant quatre ans. En apportant son aide aux autres, il retrouve la foi.

Engagé dans ses principes

Ce scout ne se rend pas à la messe tous les dimanches et ne se confesse pas non plus chaque semaine, mais vit sa foi dans le service et l’entraide. Il a travaillé pendant un an aux Petites cantines, un lieu de rencontre pour lutter contre la solitude. « Je trouve Dieu dans chacune de ces personnes qui s’engage aux côtés des pauvres et donnent de leur temps sans rien attendre en échange » dit-il en souriant. « Il y a deux choses dans lesquelles je me dis que Dieu existe : mes enfants et la nature », affirme cet homme enjoué. Vegan et investi dans l’écologie, il assure entreprendre un service pour la planète. « J’ai un téléphone fairphone (éco-responsable). Je suis vegan. Avec ma famille, on ne prend pas l’avion, nos vacances se passent dans des camps bénévoles de scouts » dit-il fièrement.


Finalement pour lui, Dieu c’est la réponse à la vie. Il assure tout de même être plus proche des personnes croyantes, même d’une autre religion, que des non-croyants. Pour terminer, il conclut « Je pense que Dieu est avec chacun d’entre nous ».


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